Le monde ne tourne pas très rond, nous avons besoin de remontants...
Pour oublier la morosité ambiante, je vais de temps en temps faire un tour en forêt, je vais chaque soir avec Nala sur notre chemin de campagne, je visite occasionnellement un parc ou un jardin remarquable où m'attendent les frémissements de mille corolles, les nuances de mille feuillages mouvants... sans parler des parfums et des chants d'oiseaux. Bien sûr que ça ne résout rien, je le sais bien, c'est
juste une délicieuse parenthèse, mais tout est bon à prendre... tant qu'il y aura des parcs, des jardins et des forêts (pour combien de temps encore ? demandez aux inconditionnels du progrès qui croient qu'on peut continuer à faire n'importe quoi... mais demandez surtout aux avisés qui ont pris conscience depuis un certain temps déjà que ça sent le roussi...).
Et si vous avez la chance comme nous d'avoir un jardin (avec ou sans oies), alors
vous pouvez à peu de frais, en semant, plantant, bouturant... faire
surgir des merveilles : le monde des fleurs est inépuisable... Peut-être
prendrez-vous comme moi la relève d'une passionnée,
alors vous ne serez pas au bout de vos surprises. Non seulement ses
tocades végétales vont sûrement vous plaire, mais vous saurez que rien n'est
définitif : vous qui ne juriez que par les jardins blancs ou pastel,
voilà que vous craquez pour les couleurs qu'elle avait choisies il y a
bien longtemps... et vous vous demandez comment vous avez pu
dédaigner ces couleurs solaires qui maintenant vous plaisent tant et vous font tellement de bien !C'est comme si l'ombre tutélaire de Jacqueline, la précédente propriétaire, guidait mes choix, choix à travers lesquels je retrouve aussi la chère romancière qui m'a appris à douze ans à regarder la nature autrement...
Suivez mon chemin.
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