lundi 19 septembre 2022

Mes repas de canicule

Nous voici au seuil de l'automne... Cette année je ne veux pas d'un automne radieux, non, je rêve plutôt d'un automne bien pluvieux pour ces terres assoiffées, pour que ce monde devenu si calamiteux reverdisse à tous points de vue, mais pour cela la pluie ne suffira pas car les hommes ne tournent pas plus rond que le ciel... 

On me regardait de travers autrefois quand la fillette que j'étais affirmait qu'elle aimait la pluie, s'attardait sous les ondées en rentrant de l'école, s'amusait à happer les gouttes d'eau... La pluie me manque comme elle manque à la terre et aux plantes. Que certains préfèrent ce soleil implacable qui a régné en maître tout l'été, c'est leur droit, qu'ils disent que ce fut un bel été, tant mieux pour eux... J'attends les pluies d'automne avec impatience.

Quelle fournaise pendant toute une saison ! Aussi a-t-il fallu rester serein malgré la chaleur d'enfer qui vous met à plat, malgré les aléas de cette époque de tous les dérèglements, climatique,  sanitaire, diplomatique et j'en oublie sûrement !

 
Mon meilleur refuge, c'est "La Grange aux Oies," ma meilleure thérapie c'est de suivre le dandinement paisible de mes oies rentrant du bain,. mais c'est aussi ma cuisine où je passe beaucoup de temps à regarder frémir de l'eau, à éplucher, râper, émincer des légumes, à pétrir, à attendre le grésillement de l'huile dans la poêle, à touiller des sauces etc. Je sais, je suis d'une autre époque et je le revendique..Je plains celles qui disent fièrement qu'elles ne savent pas faire la cuisine, croyant montrer par là qu'elles sont des femmes libérées. Pour moi la cuisine est un art, pas une corvée. 
Mon meilleur rempart, ce sont tous les amis qui réussissent à nous trouver malgré le manque de précision de notre adresse (nous aurons bientôt un nom de rue, on nous le promet depuis plus de trois ans)..  Alors je cuisine, pour deux ou pour bien davantage... Les bonnes choses abondent dans le coin, inutile d'aller chercher bien loin...  Quelles choses ? Tournez la page, c'est  ici...

mardi 12 juillet 2022

Petites déceptions et grands émerveillements...


Nous voilà revenus de notre périple provenço-italien, fourbus (c'est loin) mais ravis (c'est beau). Rentrés depuis quelques jours, valises défaites, retour aux  réalités du quotidien mais avec des étoiles plein la tête et des rêves de nouveaux départs... cependant aussi quelques regrets de ce qui n'a pas été à la hauteur de ce qu'on avait imaginé parce qu'on se fie trop à ses petits scénarios, on se déroule le film avant de partir, cartes, guides et Internet à l'appui... 


Eh bien non, vous n'avez pas eu droit aux ravioles à la truffe blanche à Alba un premier juin, la truffe dans la patrie italienne de la truffe blanche, c'est à partir d'octobre et puis c'est tout, on ne fait pas n'importe quoi ici, Slow Food veille au grain, que dis-je au tubercule. Alors vous vous offrez quelques petits pots de crème de truffe, de un pour cent à 8 pour cent de truffe selon le prix, faute de mieux, histoire de ne pas être venus pour rien... Et vous repartez contents malgré tout car les patchworks de vignobles du Piémont, vus de la route des crêtes, sont sublimes. Mais quand même, le jour de votre anniversaire, que vous aviez tenu à fêter à Alba, vous espériez mieux que des spaghettis bolognaise...


Eh bien non, vous n'avez pas trempé vos articulations malmenées par le voyage dans les eaux chaudes sulfureuses d'Acqui Terme, la station thermale tellement réputée depuis l'époque romaine n'a pas survécu au confinement imposé par le covid, les thermes ont été rachetés par des particuliers, tant pis pour vous qui étiez un peu là pour ça, nantie seulement de votre guide du Routard de 2017 (c'est malin, un guide du monde d'avant !) vous irez à Gréoux-les-Bains la prochaine fois, ce sera plus près...

Eh bien non, vous n'avez pas vu sur le plateau de Valensole des champs de lavande à perte de vue, les Chinois la cultivent maintenant et en parfument le monde entier à moindre frais, peut-être aussi à moindre senteur. Il paraît aussi que l'Europe s'en mêle, diabolisant l'huile essentielle de lavande pour des raisons obscures... Contentez-vous de faire quelques photos en humant ce parfum tellement apaisant ...  oui mais, comme pour la truffe vous êtes venus un peu trop tôt, l'apothéose c'est en juillet... 

Et ce gîte perché sur les remparts de Biot, vous en aviez tant rêvé ! Vous pensiez, naïve que vous étiez, qu'il était accessible ? Il y avait de quoi se rompre les os en descendant, d'ailleurs une des rues du village a été baptisée "Rompi Cuou", je n'invente rien... Vous étiez comme la mule du Pape, capable de monter mais incapable de redescendre...

Eh bien non, vous ne vous êtes pas baignée où vous vouliez alors qu'il faisait très chaud, peu de plages acceptent les chiens (peu de plages mais ce sont d'ailleurs les plus propres, leurs maîtres sont en général plus vigilants que tous ces sagouins qui abandonnent partout leurs canettes et autres emballages, quand ce n'est pas pire !). Vous ne vous êtes pas baignée partout, pas plus que vous n'avez visité certains jardins interdits aux chiens, même disciplinés et tenus en laisse... 

Et la principauté de Monaco, vue de la haute corniche, était grise sous un ciel de pluie, la mer était de plomb... on distinguait à peine les gratte-ciel et tout là-bas, noyé dans la brume bleue, le petit rocher célébrissime...


Mais alors, me direz-vous, où sont les bons moments, qu'est-ce qui a pu vous plaire à ce point, vous émerveiller malgré les aléas ? Mais tout le reste bien sûr, voyez plutôt... c'est ici.

lundi 23 mai 2022

Chromothérapie florale

Le monde ne tourne pas très rond, nous avons besoin de remontants... Pour oublier la morosité ambiante, je vais de temps en temps faire un tour en forêt,  je vais chaque soir avec Nala sur notre chemin de campagne, je visite  occasionnellement un parc ou un jardin remarquable où m'attendent les frémissements de mille corolles, les nuances de mille feuillages mouvants... sans parler des parfums et des chants d'oiseaux. Bien sûr que ça ne résout rien, je le sais bien, c'est juste une délicieuse parenthèse, mais tout est bon à prendre... tant qu'il y aura des parcs, des jardins et des forêts (pour combien de temps encore ? demandez  aux inconditionnels du progrès qui croient qu'on peut continuer à faire n'importe quoi... mais demandez surtout aux avisés qui ont pris conscience depuis un certain temps déjà que ça sent le roussi...).

Et si vous avez la chance comme nous d'avoir un jardin (avec ou sans oies), alors vous pouvez à peu de frais, en semant, plantant, bouturant... faire surgir des merveilles : le monde des fleurs est inépuisable... Peut-être prendrez-vous comme moi la  relève d'une passionnée, alors vous ne serez pas au bout de vos surprises. Non seulement ses tocades végétales vont sûrement vous plaire, mais vous saurez que rien n'est définitif : vous qui ne juriez que par les jardins blancs ou pastel, voilà que vous craquez pour les couleurs qu'elle avait choisies il y a bien longtemps... et vous vous demandez comment vous avez pu dédaigner ces couleurs solaires qui maintenant vous plaisent tant et vous font tellement de bien !

 C'est comme si l'ombre tutélaire de Jacqueline, la précédente propriétaire, guidait mes choix, choix à travers lesquels je retrouve aussi la chère romancière qui m'a appris à douze ans à regarder la nature autrement...

 Suivez mon chemin.


lundi 14 février 2022

Quoi de neuf ? La Fontaine...



  Depuis toujours je voue une véritable passion aux fables, aussi n'est-il pas étonnant que je les aie fait découvrir à d'autres, en particulier à mes élèves, que j'aie inventé pour eux mille jeux de rôles à partir de ces oeuvres tant et tant de fois étudiées, récitées, mises en scène, parodiées... jusqu'à  cette reconstitution d'un tribunal des animaux où comparaissaient tantôt le loup, tantôt le renard, ou encore le lion ou la fourmi qui essayaient tant bien que mal de justifier leurs actes, aidés par un avocat qui développait une plaidoirie plus ou moins convaincante... Mes ouailles ont adoré (j'espère qu'elles s'en souviennent un peu) !  

 Mais voilà, la retraite me surprit alors que j'avais encore bien des idées en tête pour célébrer les fables, je décidai donc malgré tout de continuer... sans public. Entre temps j'avais appris à feutrer la laine  à l'aiguille et à sculpter le papier,  je  confectionnai quelques animaux et les mis en scène dans des   dioramas élaborés à partir de caisses à vins (qui avaient été bus avec modération)...


 Je les exposai en Vendée puis, ayant déménagé, les entreposai dans un grenier, les y oubliai... jusqu'à l'an dernier.  En l'honneur de celui dont on évoquait (trop discrètement) le 400° anniversaire je les revis avec plaisir, les dépoussiérai, les complétai de quelques fables supplémentaires et voilà mes dioramas en route vers de nouveaux spectateurs, localement d'abord, puis un peu plus loin.

Ils sont maintenant fin prêts pour un nouveau départ... Cliquez ici.



 


jeudi 23 décembre 2021

Noël solaire à la Grange aux Oies

- Noël solaire, vous plaisantez ? Epoque en pleine déconfiture, virus à facettes devant lequel le monde tremble, vague de morosité qui fait plier les uns et enrager les autres, clivages qui vont perturber cette fin d'année que l'on aurait souhaitée plus festive, ritournelles médicales qui ternissent l'atmosphère de Noël, le cœur n'y est guère... et vous osez parler d'un Noël solaire... avez-vous perdu la tête, Minne ? Et d'abord il est où, le soleil ?

 
- Le soleil, ce bel indifférent, brille comme jamais chez nous cet hiver, décembre est glacial la nuit et lumineux dans la journée, les matins sont parés de givre, tout ça est excellent pour la truffe... La lune à six heures offrait un spectacle hallucinant, comme une boule de feu qui brûlait à un endroit où je ne l'avais jamais vue, elle était tellement énorme et boursouflée (je suis myope) que j'ai pensé un moment au film Melancholia de Von Trier... inquiétude soudaine, les dernières images du film me reviennent, glaçantes... puis plus rien, elle avait disparu, comme avalée par la brume de la rivière... Demain je me lève aux aurores, je veux revoir ce spectacle (je l'ai fait, la lune était redevenue pâlotte et rassurante).
 

- Il vous en faut peu pour vous réjouir, Minne.

- A quoi bon être autrement, ça changerait quoi ? Je sais bien que c'était mieux avant, que les Noëls d'antan n'avaient pas ce goût d'apocalypse, mais il ne faut pas le dire, ce n'est pas sympa pour les plus jeunes, et pourtant nous leur avons bien savonné la planche... Tant de beaux discours pour en arriver là !

Mais il faut faire comme si... alors on fête Noël... un Noël bridé par toutes ces contraintes que nous  respectons cependant, puisque nous en refusons d'autres, puisque nous comprenons qu'on puisse se méfier de ce qu'on veut nous faire accepter de force. Alors ne disons plus rien, voilons-vous la face, ça permet de parler la bouche pleine, lavons-vous les mains de toutes les inepties que nous entendrons, car ce n'est pas fini... Et réfugions-nous dans notre havre le plus chaleureux, la grange, avec nos animaux, nos livres et nos rêves... 

Parons-la de féerie, invitons quelques personnages de contes, quelques vers choisis et quelques chants traditionnels, puis recevons en comité restreint qui bon nous semble, si possible des hôtes avec qui nous pourrons bavarder et trinquer en toute sérénité, fêtons Noël enfin, presque comme avant... mais peut-être un peu plus gravement qu'avant...

Laissons à d'autres le sentiment qu'ils vont retrouver à certaines conditions une vie "normale", comme ce voyageur impénitent qui disait l'autre jour à un journaliste qu'il allait passer 3 jours à New-York puisque c'était de nouveau permis (pour bien peu de temps...) C'est donc ça, une vie normale ? Il y en a qui n'ont vraiment rien compris... mais ça les regarde, alors qu'on nous fiche la paix !

Allons-y, la Grange aux Oies nous attend..

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jeudi 28 octobre 2021

Valse d'automne

"Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches"... petit clin d'œil à ce qui m'a toujours consolée de la morosité, mon remède à la mélancolie, pour reprendre le titre d'une émission dominicale... La poésie des poètes, la poésie des choses, mais surtout la poésie de la nature, ce que me disent les arbres et les plantes,  les oiseaux,  les insectes et les fleurs...

L'été 21 est terminé depuis un mois, bon débarras... car ce fut un été moins convivial que les autres, un été bridé par la pandémie cette année encore, un été bousculé chez nous par des travaux interminables sous un ciel souvent gris, un été qui n'en était pas vraiment un... mais qui fut tellement pire sous d'autres cieux que nous n'avons pas le droit de nous plaindre.. 

Bon débarras, Eté 21, bonjour Automne

Octobre... Il y a encore des fleurs, des fleurs touchantes dans leur désir de durer. Il y a aussi mon vieux chêne sur le chemin : tous les jours quand le soleil descend nous avons rendez-vous avec lui, Nala et moi, tous les jours je m'appuie quelques minutes contre son tronc et je suis bien, tout simplement... Tous les jours Nala patiente, couchée à mes pieds, écoutant peut-être elle aussi les murmures de l'arbre. Il nous parle de la cruauté des hommes qui ont fait tomber tous ses compagnons d'en face, il se sent bien seul avec ses deux compères épargnés... pour le moment.

Et puis les feuilles qui commencent leur valse lente et définitive, et puis les fruits que l'on cueille pour les dernières confitures, et puis les branches qui seront supports de guirlandes solaires pour les nuits d'hiver et puis celles qui se brisent sous nos pas ou crépitent dans le poêle de la grange... 

"Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches"... Voici l'automne...

dimanche 29 août 2021

Mon jardin-brocante

En juillet des tranchées et des fosses ont saigné notre jardin à blanc, assainissement oblige... Les poules  étaient ravies de l'aubaine. Cette terre fraîchement remuée leur offrant un providentiel terrain de jeux, j'ai trouvé dès le matin mes vaillantes archéologues qui grattaient de toutes leurs pattes les monticules de terre rousse au milieu des engins vrombissants, nullement effrayées ; les coqs paradaient et gloussaient au moindre trésor exhumé. Quant aux oies, elles observaient sereinement tout ce remue-ménage... Rassurée pour la volaille, je l'étais moins pour mes plantes mais les dégâts furent limités, j'ai eu affaire à des artisans attentifs ! Seuls un petit rosier ancien et un ceanothe manquent à l'appel, le reste a survécu, un peu bousculé cependant. Les tranchées ont été colmatées mais le jardin aplani n'a pas retrouvé son charme d'avant...

Il ne reste plus entre les massifs que des étendues terreuses et c'est bien laid... Alors tout ce que j'avais accumulé depuis des années en arpentant vide-greniers et brocantes, des objets improbables restés dans leur jus, tout a trouvé une utilité : il fallait faire oublier la terre nue en attendant que l'herbe repousse, que des végétaux soient plantés à l'automne, il fallait masquer les horribles regards en plastique vert de l'installation souterraine... C'est encore loin d'être joli mais au moins c'est acceptable, c'est mon jardin-brocante et c'est ici...

samedi 10 juillet 2021

Entrez donc !

La Fée Bleue tient ses promesses, elle est presque prête, mais que de va-et-vient entre ici et là-bas et que de tâtonnements ici ou là-bas... Les petites annonces m'ont été d'un grand secours pour trouver des meubles et accessoires pas trop chers, le confinement d'avril a été employé utilement à dénicher sur les sites appropriés les perles rares, toujours en seconde main, il paraît que c'est dans l'air du temps.  Ensuite dès que l'on put faire plus de dix kilomètres il fallut rapatrier tout ça et le relooker,  je me fis tapissière, peintre sur bois, patineuse, couturière, et j'en oublie sûrement, de ces travaux acharnés qui ont occupé tout un mois de mai avare en soleil et une partie de juin généreux en averses.  

Et pendant ce temps les herbes folles envahissaient les massifs des deux jardins, les corolles des pavots et des pivoines devaient se hausser sur leurs fragiles tiges pour voir alentour. Il fallut se faire aussi jardinière... Ce fut donc un printemps bien actif et une agréable façon d'oublier le dérèglement du climat et le reste, restons positifs, la pluie c'est bon pour les jardins.

 

Mais le résultat est là, le résultat final ou presque, c'est le gîte que nous aimerions trouver pour quelques jours de vacances, pour nous ce serait ailleurs, ici c'est en Périgord, c'est au pays  de la Fée Bleue, c'est une location pour six, il ne vous reste plus qu'à pousser la porte

vendredi 9 avril 2021

La Fée Bleue


C'est un village perdu à l'orée du Périgord Noir, un village sur une hauteur entourée de causses truffiers, un  village à l'écart de tout, avec juste comme un rappel de civilisation, aperçu là-bas, entre deux bois de chênes, un fil gris à peine perceptible qui signale l'autoroute A89 (Bordeaux - Clermont-Ferrand) se faufilant discrètement dans ce joli pays d'Ans qui veut rester tranquille mais quand même un peu accessible...

Ce village modeste s'étire sur sa colline comme un gros chat paresseux entre son église Saint Hilaire (classée, son chœur date du XII°siècle) et son petit troquet, à l'autre bout, qui rouvrira bien un jour. Près de l'église la rue comme le temps semblent s'être arrêtés, rien ne vient heurter le regard. Même les réverbères, quand ils s'allument le soir, ont l'air être là depuis toujours. Une placette, quelques maisons anciennes, pittoresques mais qui semblent bouder car elles se tournent le dos, un petit commerce déserté, pas de nom de rue ni de place, ça s'appelle juste "Le Bourg." Mais à l'entrée du village, un panneau "Village en Poésie" qui interpelle. C'est Limeyrat.

A peine visible depuis la place, une maison en pierres ocrées qui a été autrefois une bergerie, une maison plantée un peu de guingois qui domine de verts pâturages, une maison avec juste ce qu'il faut de petit jardin clos, la maison que nous cherchions pour en faire un gîte tranquille : c'est La Fée Bleue, donnez-vous la peine d'entrer.

lundi 22 février 2021

Hygge, un art de vivre venu du nord...

On ne dit plus pantouflard, ça sent sa vieille charentaise portée en groule... On dit hygge pour être dans l'air du temps, pour surfer sur la vague vent du nord, pour rappeler que l'art de vivre danois, après tout, en vaut bien d'autres... On dit hygge mais ne me demandez pas comment ça se prononce, je suis incapable de vous le dire... Et pourtant si le hygge c'est l'art d'être bien chez soi sans toujours chercher à être ailleurs, sans rêver de mers chaudes ou de pentes neigeuses en hiver, eh bien je faisais du hygge depuis longtemps et sans le savoir... En période de confinement ou de couvre-feu cette tendance peut avoir son utilité. Comment fait-on ? Demandez au kakariki, il sait ce qu'enfermement veut dire, avec tout le confort et les agréments qui vont avec, mais il sait aussi s'échapper de sa volière pour quelques heures de liberté sans dérogation dans la grange.

Il vous invite ici.